Fondation Louis-Philippe Janvier

'' Vivre avec ses tripes.
Comme une musique qu'on aime.
qui n'arrête jamais.
Anéantir le doute.
Ne faire vivre que le pur, le blanc.
Articuler la mélodie pour qu'elle colle
à notre ventre.
Défendre les larmes qui coulent de haut.
Écrire les romans du futur.
Brouiller les pistes.
Puis mourir ''


Louis-Philippe Janvier, 2008

''Maintenant que je suis grand et fort

Intelligent et intéressant,

modeste et généreux

que je suis celui qui est le dernier

à partir dans les moments difficiles,

et le premier arrivé dans les moments heureux, je pars l'esprit tranquille.

Dans mon sillage, je laisse des amours indéfinis, des grands discours inachevés, des lettres d'amour anonymes.

Je m'éteins, lentement, avec cette fameuse falaise, à respirer le large, houleux et blanc, et avec mon dernier cri, j'attend l'écho de ma propre mort.''

 

Louis-Philippe Janvier - 2008

Fondation Louis-Philippe Janvier

'' Vivre avec ses tripes.
Comme une musique qu'on aime.
qui n'arrête jamais.
Anéantir le doute.
Ne faire vivre que le pur, le blanc.
Articuler la mélodie pour qu'elle colle
à notre ventre.
Défendre les larmes qui coulent de haut.
Écrire les romans du futur.
Brouiller les pistes.
Puis mourir ''


Louis-Philippe Janvier, 2008

''Maintenant que je suis grand et fort

Intelligent et intéressant,

modeste et généreux

que je suis celui qui est le dernier

à partir dans les moments difficiles,

et le premier arrivé dans les moments heureux, je pars l'esprit tranquille.

Dans mon sillage, je laisse des amours indéfinis, des grands discours inachevés, des lettres d'amour anonymes.

Je m'éteins, lentement, avec cette fameuse falaise, à respirer le large, houleux et blanc, et avec mon dernier cri, j'attend l'écho de ma propre mort.''

 

Louis-Philippe Janvier - 2008

Fondation Louis-Philippe Janvier

'' Vivre avec ses tripes.
Comme une musique qu'on aime.
qui n'arrête jamais.
Anéantir le doute.
Ne faire vivre que le pur, le blanc.
Articuler la mélodie pour qu'elle colle
à notre ventre.
Défendre les larmes qui coulent de haut.
Écrire les romans du futur.
Brouiller les pistes.
Puis mourir ''


Louis-Philippe Janvier, 2008

''Maintenant que je suis grand et fort

Intelligent et intéressant,

modeste et généreux

que je suis celui qui est le dernier

à partir dans les moments difficiles,

et le premier arrivé dans les moments heureux, je pars l'esprit tranquille.

Dans mon sillage, je laisse des amours indéfinis, des grands discours inachevés, des lettres d'amour anonymes.

Je m'éteins, lentement, avec cette fameuse falaise, à respirer le large, houleux et blanc, et avec mon dernier cri, j'attend l'écho de ma propre mort.''

 

Louis-Philippe Janvier - 2008